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« De tous temps, les hommes ont compostés en tas ».
Cette phrase qui a déjà été répété plusieurs fois sur ce site internet, parle d’elle même. L’expérience nous dit qu’un tas de matières organiques, quelque soient les conditions climatiques, finit toujours par se décomposer et donner l’humus inodore et fertilisant qu’on appelle la terre.
Qu’en est-il du bac ? Est ce véritablement un accélérateur de décomposition comme on le prétend ou son rôle se réduit t-il a esthétiser le compostage ?
Délimiter le tas de compost
A l’origine, les planches disposées autour du tas de matières organiques servaient à délimiter le tas, l’empêchant de trop empiéter sur les plates bandes cultivées. Cet esthétisme était évidemment très marginal.
Pourquoi empêcher des matières fertilisantes d’entrer en contact avec des fruits et légumes avides de vitamines ?
Ce serait un peu comme couvrir les escargots d’un parapluie pour les empêcher d’avoir « trop » d’eau.
Une mode plutôt qu’une réelle efficacité
En fait, les concepteurs des bacs à compost n’ont eu qu’à exploiter les désaccords entre pro-délimitation et les anti pour exploiter le marché du bac. Les scientifiques qui ont prétendus que le bac permettait une meilleure efficacité de décomposition n’étaient que des sous traitants rémunérés pour vendre au mieux le produit.
Depuis, nous voilà assailli de proposition de bacs de divers formes, de divers provenances et de divers couleurs à des fins exclusivement commerciales.
Le bac, un danger pour la biodiversité ?
Sans être alarmiste, on sait désormais que les bacs sont des écueils au compostage urbain. Ils empêchent la faune usuelle de se développer de manière optimale en compressant les matières organiques dans un volume restreint, en réduisant les surfaces de contact entre matières et les éléments (pluie, soleil, terre, vent) et en limitant les populations de macro et micro organismes par manque de place.
Les bacs sont en réalité tout sauf pratiques.
Les publicités ont beaucoup vantés leur intégration parfaite dans les jardins. En réalité, on estime que plus de 77% des bacs à compost vont être confrontés à des problèmes d’humidité (ou de sécheresse) et cela monte à 84% concernant les problèmes d’odeurs !
Évidemment, comment pouvez évaluer l’humidification d’un amas de matières organiques en ne voyant que la surface ??
Les tas, une solution miracle.
Au final, la solution du tas s’offre tout naturellement. C’est un excellent moyen d’avoir une vision de la décomposition de ses matières organiques en temps réel, il est extrêmement facile de remuer les matières pour éviter les odeurs, la faune vit et se multiplie dans les limites fixées par la nature.
Et pour l’esthétique, il suffit de rajouter une toile plus ou moins perméable !
Rire du bac avec Compost en Or
Dans la lignée des questions réponses proposées par l’association chambérienne Compost en Or, nous vous proposons deux vidéos ayant attrait aux bacs à compost. Au final, il vaut mieux en rire !!
Fabriquer son bac, est ce vraiment utile ?
Questions Réponses – Fabriquer un bac, c’est… par compost-en-or
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